HIER, RENCONTRE AVEC. ALBERT....DUPONTEL

Rencontré au cinéville Albert...Dupontel à évoquer son père médecin (sans parler de sa mère) et sa méthode de filmer, surtout son nouvel opus à "sortir" en..... Octobre (il met 3 ans pour en réaliser

un, quand Woody Allen en fait 3 films sur même durée, ce qui l'épate autant que les messages à faire passer de Ken Loach quand, à l'opposé, il se sert de l'actualité dérangeante, lui, pour nous donner une fable sans morale, style La Fontaine, voire à placer Balzac ou Victor Hugo sur pellicule, surtout quand, dans la période du très long confinement covidique, il profita pour lire "tout balzac" et certains twists à chaque page des Misérables, l'ensemble nous donnera à voir "son" 2nd TOUR...!) .., rencontré, comme il s'en venait de de Concarneau réalisateur repartant pour Poitiers en passant par.... Quimper - avec notamment son preneur de son & sa productrice qui le finança pour celui-ci à hauteur de : 10 millions de budget (, les apports lui proviennent ainsi plus facilement de la suite du succès des films précédents) avec son acteur fétiche à l'humour caustique juste ce qu'il faut [Nicolas Marié] - ce qui n'empêcha pas que, sur ce 2nd Tour, celui-ci a eu le (mauvais) talent d'avoir contracté ...Le Covid, ce qui décala les prises scéniques, tournées en différé, celles dans lesquelles son partenaire de réplique jouait, sans lui, devant une toile vide, jusqu'à ce que Dupontel refasse jouer le covidé "guéri", solo, à dire son texte devant... un écran vert : à l'emplacement idéal où devait se situer son partenaire - ledit écran vert, utilisé pour nombreuses scènes de "cascades", ou de rues, de la même manière qu' on le suppose pour une présentatrice de La météo télévisuelle -, et, une fois la prise "bonne", celle-ci fut réajustée au montage, l'ensemble restitué ainsi qu'on la voit à l'écran, le couple protagoniste ensemble sans qu'on ne sache en deviner l'accroc ni le raccord ; toute la magie du cinéma !), cet acteur-fétiche (présent dans tous les films d’Albert Dupontel depuis le début de sa carrière, à l’exception d’Au Revoir là-haut), guéri, reprenant son rôle à la normale pour la fin du long métrage ; 25 ans qu'il n'a de télé chez lui, ni ne consultant régulièrement les médias, il évoque néanmoins d'autres scènes sur fond vert, sur le "réchauffement climatique", la "mort programmée des abeilles" - sujets pertinents en lien curieux d'avec (ce qui en donne le titre) une prochaine élection présidentielle d'un candidat (en proie à des angoisses personnelles) dont on apprendra la faille gémellaire, cela par plɑ̃.se.kɑ̃s [plans-séquences] en 3 D..., une fable politique donc selon lui, quoique les sujets traités sont très actuels (sauf la guerre slave et l'Afrique), par le fait de s'être inspiré du "dictateur" (chaplin) et de "la gueule de l'autre" de Pierre Tchernia, ...

Rencontre avec Le réalisateur (Adieu les cons, 2020, en autres) silhouetté dans son Armor Lux rouge (tricot marin quand , moi, le portais en bleu)..., sandales colorées de clown, jean délavé, lunettes, et cheveux bouclés en bataille..., voix au micro très reconnaissable...

[bonne nuit chez vous...]

 Obeso