VOTER POUR L'AVENIR AVEC UNE PETITE TOUCHE D' INCERTITUDE
De nombreuses activités humaines détériorent les environnements, détruisent plusieurs milliers de milieux de vie, toutes les espèces confondues, à jamais disparues, qui y vivaient encore, hier, il y a peu... Point d'uniformité dans la Nature.
Biodiversité.
Les Buildings des années 60 ont poussé comme des Babel, aucun n'a touché le Langage des cieux, la Langue divine !
Qui regardera la Nature, ce jour de vote "français" (ou franco-européen) , à l'échelle humaine, mondiale, qui , et, lequel des deux histrions finalistes ?
Aux planètes gazeuses dont le Soleil perce leurs mystères aucun cerveau humain n'a finalement écho ni solution cosmodiversi-terre, l'Univers ne cause pas de nos "bulletins" politiques.
Des millions d'êtres macro-microscopiques sont à vivre sous nos pieds, à n'en pouvoir savoir mais.
On ignore tout de ces fourmillantes petites vies étoilées (jamais répertoriées) -
La forêt, ces peuplades d'arbres dont aucun n'est similaire, elle ignore tout de la vie des pépiniéristes qui vont voter ce jour.
Et, de nous, les autres inconnus, vivant en Chine, aux Amériques, au Japon, sur les îles, partout ailleurs qu'en métropole ou que sur l'hexagone, elle n'en sait pas davantage, la forêt aux milliards d'arbres innocents -
Nos biologies moléculaires s'agitent dans nos corps ainsi que villes nocturnes. Quand nous dormons, nous ignorons ce que nos cellules font, forment et déforment. Et, que sera demain, pour quel présent ?
Nous votons, pour quoi - si nous croyons savoir pour "qui" ?...
« Forêt silencieuse, aimable solitude,
Que j’aime à parcourir votre ombrage ignoré !
Dans vos sombres détours, en rêvant égaré,
J’éprouve un sentiment libre d’inquiétude !
Prestiges de mon cœur ! je crois voir s’exhaler
Des arbres, des gazons une douce tristesse :
Cette onde que j’entends murmure avec mollesse,
Et dans le fond des bois semble encor m’appeler.
Oh ! que ne puis-je, heureux, passer ma vie entière
Ici, loin des humains ! … Au bruit de ces ruisseaux,
Sur un tapis de fleurs, sur l’herbe printanière,
Qu’ignoré je sommeille à l’ombre des ormeaux !
Tout parle, tout me plaît sous ces voûtes tranquilles ;
Ces genêts, ornements d’un sauvage réduit,
Ce chèvrefeuille atteint d’un vent léger qui fuit,
Balancent tour à tour leurs guirlandes mobiles.
Forêts, dans vos abris gardez mes vœux offerts !
A quel amant jamais serez-vous aussi chères ?
D’autres vous rediront des amours étrangères ;
Moi de vos charmes seuls j’entretiens les déserts. »
CHATEAUBRIAND, François-René (de) –