Corps de livre & Lis, belle fleur, des mots pour un couple (scène où décèle le secret dudit Amarine pour vous entraîner à vivre à bords tendus, babord et tribord, au fil de l'eau du jour et du vent qui ramollit la mâche, à prendre vent et pluie) ; mini-sculptures humaines, statuettes à voix tues, quand toute fête se termine par un grand banquet servi aux halles de la vieille Tour, à Rouen de Jadis comme à Quimper du Jour d'hui, et, la fête des fous (selon les historiens) et escholier (étudiant d'époque) qui savent que "le monde est plein de fous et qui n'en veut point voir : doit demeurer tout seul et casser son miroir !) puisque mascarades étaient déjà réjouissance populaire si bien aimée que rois eux-mêmes prenaient plaisir, goûtaient joie, avaient leur part : de Charles IX à Louis XIII dit le Juste suite aux Henri III & IV, lesquelles festivités se prolongent en nos nuits de musée ou bals masqués, formes de carnavals et des minorités, les LGBTIA Q+ , déjà connues de Shakespeare (par ses sonnets ou sa plus hilarante comédie, burlesque mélange des genres de "Sa" Nuit des Rois), ces troubles de mœurs et de genres, connue d'Ilyrie (actuelle Albanie) de l'an Mil à 1700, oubliée curieusement dès le 18ème, peut-être cela qui apporta le spleen baudelairien et le romantisme après la Révolution, voilà donc jointe à la mémoire visuelles de gravures anciennes découvertes dans de vieux livres & incunables, les aperçues & contemplées aux devantures multiples d'antiquaire ou marchand d'estampes, puis aussi mon dessin à la détrempe qui évoque autant la méditation, que l'art de la Patience dans un monde qui va de plus en plus vite, sans bouger que par écrans, les plaisirs de la danse et du chant au banquet de Platon tout autant, la conception de cet art, surgi, affublée de divers divertissements et d'avertissements philosophiques, les uns travestis en femmes, les autres femmes, en hommes (tel en La Nuit des Rois, donc), masqués ou barbouillés de lie. .. Qui lit ça, des élus des Fous, qui formaient un Tribunal public devant lequel un charivari de tant de scandales (comme on en connaît des élites politiques et artistiques, cinématographiques), là, étaient tous évoqués. Quoique censurés les abus d'alors, flétris les vices trop osés, malmenés les pères avares (ô Moliéresques avancées, depuis !), fils prodigues parmi les mauvais prêtres (actuel film : l'exorciste du Vatican, que je vis en avant-première, au Cinéville Kemper), les juges partiaux, les impartiaux, les parvenus vaniteux (qui courent encore venelle du pain cuit et cours de la Carmagnole - cette danse et chant -, les rues où tous ceux et celles qui prêtaient le flanc aux jugements faciles et ironiques rejoignent désormais la rumeur sur tous les sujets, filant à l'anglaise ou tel un scud verbal se reçoit en pleine figure déconfite ! Extravagance, quel est ton nouveau nom ? Parisiens et parisiennes qui n'ont point encore mis les pieds à l'Opéra (ou n'ont jamais assisté à une débandade de boulevards ou à un ballet), vous grossissez la foule de français-es ignorant du spectacle sur scène le plus attrayant qui soit, hormis le cinéma qui en diffuse leurs équivalents, qui va plutôt gonfler les manifs aux débordements désastreux et calamiteux, danseuses, girls et étoiles moins à la barre d'exercice que les petits rats (hors leurs monticules de poubelles) et ballerines qu'à leur barre à mine fracassant vitrines et crânes, par ici par là... Chaussons rouges et Mort du Cygne plus que navrants. .. que tout autre scénario gentiment mimé, agréablement dansé, composé d'autant d'actes que plusieurs donnent leur beau nom de Ballet, le balai de sorcière, rangé aux oubliettes de l'art lyrique, au succédané (succès damné ?) des tendances esthétiques qui se sont succédées sur près de ... quatre siècles, alors quoi, rien de nouveau sous le soleil, à moins qu'un Président Mondial , accréditant le premier ballet créé en France, en 1581, soit titré "Le ballet comique de la Reyne"...?
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