YAYOÏ KUSAMA

Yayoi Kusama : « Je fais mes œuvres pour survivre à la douleur, au désir de mort » entre vulnérabilité et désir d'être omniprésent. Il veut dominer le monde. C'est son plan », dit Philip Larratt-Smith, conservateur indépendant et écrivain basé à New York ; ici : Yayoi Kusama, salle des miroirs de l'infini – & pleine luminosité de la vie, 2011.

Le titre Obsession infinie synthétise en deux mots les pôles de l'univers de Kusama. D'une part, « obsession » est liée à la récurrence d'icônes que cette artiste a travaillé tout au long de sa carrière – les points ou polka dots, les formes phalliques – et, d'autre part, « infinie » désigne sa capacité de travail – travaille pratiquement toi toute la journée, cinq jours à la semaine - et aux allusions au cosmos et aux espaces sans fin, qui deviennent plus visibles dans leurs chambres miroirs. &1

Yayoi Kusama, I’m Here, But Nothing (Je suis ici mais rien),

&1 D. Ferrin

...; Tout ce que la mort prit dans une blessure incurable, me rappelle ce que dit déjà ...Guillaume de Machaut (au service du roy de Navarre), "son" histoire écrite en vers en 1349, 9 novembre : confiné dans sa chambre par la Peste qui sévit à Paris, déjà, déjà la Peste règne, alors le poète-musicien écrit : - dieu vit la corruption du monde qu'il sortit la mort de sa cage, gloutonne et affamée, qu'elle ne pouvait se satisfaire de tout ce qu'elle engloutît) Le bouleversement du monde empêche l'écrivain-poète de trouver belle inspiration et donc, d'écrire...Doris Ferrin L'air est si plein de pus qu'il en est corrompu !...Voyez, nous le/la Covid, au moyen-âge, autre Peste (épidémie du bouleversement du gouvernement, société qui s'écroule, économie à l'agonie, voyez : déjà présente la pandémie, la mort qui rôde, plus de souffle ni personne autour du poète, ha !... La femme n'est plus à conquérir, ni difficile à séduire, vu qu'elle est...mort, dans sa "chambre" sans couleurs... Jeune on se vit infirme, malade, vieux déjà... Voilà... Toute santé chancelle...