TOPIC SIMPLICITE BIBLIQUE

Eco Ego Umberto in son "N'espérez pas vous débarrasser des livres ": - Le livre est comme la cuillère, le marteau, la roue ou le ciseau. Une fois que vous les avez inventés, vous ne pouvez pas faire mieux. Vous ne pouvez pas faire une cuillère qui soit mieux qu'une cuillère.../..." ; alors, la page est un barbelé, objet métal cuisiné léger fin XIXème, ça colonise tout le far-west contournant les peuples libres indiens, puis les autochtones quasi sauvages, jusqu'à fortifier les campagnes des no man's land, finesse de fil qui contrôle l'espace, et donc, massive forteresse de légèreté mobile qui s'étend en souplesse, gagnant temps et terrain, jusqu'à s'opérer négativement dans les camps qui parquent, qui enferment les insurgés, à déchirer la chair d'un pouvoir protecteur...des esprits inassimilables, alors, le livre est-il un barbelé ?.. Dieu, ou Satan ; peut-on corriger le Hasard, cœur nucléaire du Soleil ; où commence le bien de nos libertés, où, le mal des barbelés qui isolent nos digues mortelles, conscientes, et le mot des geôles des secrets, jusqu'à penser bataille des Princes, l'un chutant du ciel, l'autre régnant au Ciel... La liberté ?.. Quel aboutissement ? Oh, que lui as-tu fait, Livre Un ?..

Est-ce fait, de ce monde, voilà le diable ?..

Le champ d'hiver ?...

Hallucinante neige des mots...où allons-nous ?

Petit mémoire pour gens de l'Etre...

Roc-Haillons ?

Laisse frapper l'inspiration, reine de l'Esprit, à la Porte de nos nuits...par les cornes de l'Immortalité... ! Dites, vous le savez...Allez-vous en, grande d'âme... C'est fait... Fin du Livre impérial, voici qu'Amazon nous impose au virtuel l'horrible de la disparition des pages, et chasse, nous fait saisir, à jeter dans le pire des Rhône-Rhin... L'or mauvais...

Pâleur, battement de cœur affolé...

Nos petits-enfants ont pouce sur leurs écrans de tablette, dès le lever du lit, à chasser de droite à gauche les images choisies de leur film intégré ou, de sénestre à dextre, leur dessin animé, ah, tourner des pages les épuiseraient-ils, une à une découvertes au fil d'une lecture, sérieuse et appliquée, elle-même disparue ?.. Editeurs, librairies n'auront-ils que vie courte, depuis l'invasion du tout virtuel rétroéclairé via tablettes métalliques, modernes barbe-lés ?... Ecrans haut-parleur en remplacement des froissements du papier, page à page du livre tourné ?.. Embûches d'anecdotes, déjà les épiceries, remplacées par les grandes surfaces, supermarchés incorrects !.. Librairies, mangées par la baleine blanche Internet... Maudit mot-bi dick supposé liseuse électronique dont la sensualité peine à se percevoir tel jadis encore le doigt sur le livre-papier : plus de livre, plus d'auteur, plus d'hauteur : platitude d'écrivain (s) muselé.e.s par l'informa-trique, plus d'écrivains, plus d'images que des news, et tout ça, colporté par les réseaux a-sociaux, tout un monde qui s'écroule devant nos yeux aveuglés par la fausse lumière de nos tablettes-smartphones à en veux-tu, en voilà, c'est la dernière nouveauté ...83XW6K...

C'est quoi ça ?

FIN DU LIVRE-PAPIER AU BARBELé BABEL DES ECRANS DEMULTIPLIES ?

Best-sellers, c'est tout, la vraie Littérature : au jardin SECRET des oubliettes secrètes.., v'la tout !

LA PUB EN PARLERA : mais qu'est-ce qui ne va pas nous inventer, nous pondre, celui-là, c'est le Best qui en chasse le précédent dont aucun libraire n'aura besoin d'en faire écho, depuis les panonceaux des gares, LA PUB S'EN CHARGERA de faire leurs pénibles échos.. On se passe d'écrivains, l'information suffit. Nouvelle démocratie : L'internetalité... Internet alité ! Dormez devant vos écrans, le monde tourne encore, apparemment ; dormez, veillez, disparaissez d'autant - sans en avoir rien retenu ; ni de polars ni de poésies, adieu bye, à la baille, tous les romans inutiles des Rentrées "littéraire", chassées aussitôt par les suivantes, oubliées tout autant, au fil des ans, qui lit Gide ayant chassé Proust, qui lit tout Proust, il faut du TEMPS à soi dans une "chambre à soi" où se retirer du monde des ...ECRANS...Qui fait ça ?...On est dans le Brouille-ARTS complet !

J’aime

Commenter

Partager

Ecrire : randonner  à l'aveugle sur chemin inconnu sans boussole ni Géoportail de carte IGN ni GPS sans but précis ni certitude d'où atteindre le point "final" d'un texte au sommet qui parfois n'aboutit pas ou nulle part, aucun balisage ni repères, aucun amer ni aber, ni phare ni flambeau, seul au milieu de rien...