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18 septembre 2017 1 18 /09 /septembre /2017 06:38

A l'écoute de Chopin, le pivert des doigts frappe les notes, et semble dire : - je veux te rencontrer, silence, soupir, et autre joie musicale, tout aussitôt joué(e)s... L'après-dîner consacré aux...belles heures silencieuses à l'accompagnement de ces jeux-là, Nocturne en plein jour, le soleil voilé, et le cache-cache des oiseaux... De ma fenêtre, je semble vivre en pleine forêt... Chopin aidant...
A son écoute, cela ramène forcément à la visite faite "chez George Sand", au bord de "la mare au diable", aussi, à Nohant... Revoir en pensée la grande table ronde (ou ovale ?) où vinrent souper nombre musiciens et écrivains, poètes aussi... A retrouver quelques rimes chevauchant les vagues en allées..., Jeunesse avais-je, que n'ai-je en-corps de "ça" ? Tout va à vau-l'eau du temps plus léger que papillon... dans la nature dénudée, l'automne... Et, Montaigne à mon ouïe : "je suis impropre au discours continu"...

Poésie du sous-rire
La grande bleue tournant dans le sens des aiguilles d'une montre
La terre qui rapetisse absorbée par la nuit
Et à l'oblique du point précis
Kemper-city
Ça se maintient en équilibre comme ça peut
à la diminution de la Grande bleue
de plus en plus gobée du grand noir
après le violet des océans lointains 
Et plus ça tourne plus ça se réduit point par point -

Écraser le papillon de nuit posé sur la vitre glacée
Comme de jeter à la poubelle
tout embarrassé de sa présence
Une mort figée
qui dirait :
- Qu'est-ce que nous faisons là ?
Sinon rêver la vie, vivre les rêves, 
Nos yeux sont les plaisirs doux et notre rêverie.
Une vie ?
Telle l'eau va à la rivière, nos journées gagnent la dernière rive ; le dernier à la dernière seconde, la passe, cette rive-là.
Qui nous infirme, qui nous occupe,
jusqu'à la douce brusquerie ?
La nuit exhale un parfum de revenez-y....

Comme enfant qu'on égorgerait, les chats miaulent leurs amours, parades de cris perçants dans la cour du voisin, se grifferont-ils par d'autres instincts félins, sauvages assauts de qui l'emportera sur l'obligé soumis, sous les épluchures nuageuses de ce matin, laissant mer bleu pâle au ciel ?... Viens par ici, toi, Livre lourd du Jour, nous sommes ici épurés d'ailes, à tenter de voler sans jamais y arriver depuis Icare, et seul, évidemment seul, écartant les bras, poussant sur les doigts de pieds, non, rien ne s'envole, sinon que nos pensées... Le temps sans heure nous rend fidèle à nos espaces limités... Nous en sommes nos propres chandelles... Et, chant d'ailes, une boussole ne perd le Nord, nous y tentons encore... Histoire d'oiseaux rares que nous sommes... Voler, là-bas où ont fui les Mallarméennes flammes au lointain de nos miroirs d'âme, jadis, y revenant, reflets du même espoir. Sommes-nous dans l'achat de maisons, ou propriétaires de nos espérances, à moins que de suivre les politiques singulières remettant chaque fois nos espoirs en des lendemains enchanteurs, meilleurs, et moins hurlant à la mort... des amours passagères, plaintes et passivités d'ombres lentes ? Chaque lueur, l'âme-lumière que l'autre nous a donnée.. Dis, regarde-moi en-corps, s'il te plaît, merci... (A qui s'adresse ce chant-ci ?...Devinez !...)

Dès que l'amoureux atteint perfection de l'amour il n'est plus dans l'Utopie
Ainsi est-on en Pays
de Vérité
Et lorsqu'on se trouve en Perfection et en Vérité (de soi, du moins), plus besoin de songer à une Utopie chassant l'autre, la première résolue, questionnant la seconde...
C'est invoqué l' Invocation
que de convoquer sans question
La réponse à l' Aimé (e)...
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