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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 17:27



JUIN 1976, une "émergence" pour moi...
J'avais su alors exploiter une situation à mon avantage, une occasion inouïe, non recherchée,
au moment opportun d'une escapade, me pliant à la circonstance d'une rencontre imprévue...
Ainsi du bon usage de la réussite socio-personnelle, sans heurt aucun !
Chance du destin.

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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 23:10






 Le jour où elle vit devant elle
une danseuse sans culotte
effectuer quelques virevoltes
andalouses (peut-être)

¨Pat Andréa
peignit

le sexe à l'état pur et brut


ici " Géranium "



Un monde d'images politico-visuel gouverné par des femmes risque d'amener plus de chaos
qu'il n'y a déjà de bordel !

                CENSURE !
- 1996 -
                                                          Elle destructura les Wermeer, Rembrandt, Van Eyck....





                                                Visuel 4  OK
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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 23:09

Ainsi, "mens, mais souviens-toi", me souffle la sorcière de Locronan, en proie à son souvenir russe, tandis que je promenais sur les routes romaines du Bois du Névet, à l'abandon des bourgs traversés aux hortensias bleuissant sur les épaules des murets de quelques maisons gardées par les aboiements répétitifs de cabots frêles, gros ou minces.
Le ciel a menti, il faisait doux et beau, quand on nous annonça de fortes pluies ; il avait bien eu une saucée avant le départ des neuf kilomètres et demi de gadoue, de feuilles mortes glissantes, de pierres, d'arbres chus qu'il fallut contourner, de macadam d'une voie express à traverser, d'herbes folles à enjamber, d'une forte montée à gravir, pour redescendre vers les routes romaines, mais il ne plut que du vent. Une forte pluie de vent...européen.
Tout le long, j'ai tenu le crachoir et la main à une sorcière, une ombre auprès de moi à qui je dis :
- En vérité, un homme qui tient une femme par la main la donne à l'Eternité.
La promenade dura dans le silence.
J'ai pensé :
- Que veut l'Europe, si elle est une Femme ? L'Europe nous ment, elle a déjà chassé Joyce et Yeats d'Irlande , elle gâche nos plaisirs culturels dans son capitalisme forcené. Je vis dans l'Europe la sorcière de Locronan, Gelen.
Gelen ar Loch.
Un avatar "libéralo-communiste" gardant mainmise secrètement sur les pouvoirs d'avant la coalition des vingt-sept.
Dans les courants contraires soufflent les vents menteurs.
Les vents de l'Opinion, une tutelle internationale routinière...
Toutes nos couardises.
Sous les bottes de la Chine et des États-Unis.
Vents de l'ambiguïté et de l'incohérence, la perplexité Européenne devant l'énigme du Temps post-communiste.
Au Premier monde était le mystère du Fruit défendu, dans le Tiers-Monde où nous baignons, américanisés sous tutelle, quel avenir pour notre "Second monde", l'Europe croulant sous les administrations obscures ?...

Morbide "Moi", douceur hivernale, après les refoulements automnaux, le prémodernisme voit déferler sur lui la fonte des pôles et les glissements de terrains sociaux-industriels s'effondrent, les uns après les autres, sorcière où es-tu dans tout ce foin ?..
Nous sommes "un corps étranger" pour le multiculturalisme américano-chinois.
Humanité Libre, l'es-tu vraiment ?.. C'est dans le coeur que se situent les religions, non dans les églises ou dans les lieux saints, ils sont tous fermés à midi, le soir, par crainte des simonies. Dieu prend ses repas et ses quartiers de RTT sécularistes.
Tout ce qui est fondamental ne fonde aucun mental dans le sérieux durable.
Quelqu'un nous mentira, un jour, et nous injectera sa "Terreur", ici et maintenant, tout se détruit par simple haine d'un amour non intégré.
Démocratie, Liberté, Égalité : mensonges.

Un nouveau Gradlon ferait parler Ronan :
- La Femme qui m'accuse a enfermé sa fille du nom d'Europe dans un coffre...
Il faut aller la délivrer !
(Le Saint pourrait lui rendre souffle, peut-être)...

Ce sont les circonstances qui feront l'Europe, sorcière ou fée, démone ou sainte, non l'Europe qui créera son adaptation au Monde ; "la prudence du sage est sa force"...


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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 23:06

Si miaulaient les grenouilles, si croassaient les chats, si les serpents filaient doux sous les étoiles sifflantes, si caquettaient les kangourous, si grasseyaient les gypaètes, que deviendrait bien la nature humaine ?

Qui regarde encore la mer apitoyée en larmes sur les mouchoirs de plages chiffonnées ?
Qui se plaint de voir les bois semblables sous des voûtes effeuillées,
qui admire sans fin les chrysalides neigeuses des montagnes enrhumées,
qui s'occupe des gerbes de fleurs sacrifiées au suffrage des saxifrages pour quelques produits toxiques,
et qui, de la science des steppes ensanglantées, s'interroge des chemins de l'espace où ne passent que des yeux
larmoyants ?

Ensuite, un torrent d'impudeurs, et puis le fleuve des insolences, enfin la mer des provocations à la surface des permissivités, trois heures de plus sur l'île Maurice, six heures de moins à Montréal et une en Abidjan, le monde tourne à l'envers d'où je suis à voir les neiges qui enferment les montagnes d'esprit crispées où n'erre qu'un vent malsain, illettré, par mégarde...

 

Loin, immobile, l'extrémité muette.

 

Loin, tranquilles, les Alignements de livres blancs, trois millénaires d'aphorismes sacrés et de romans-poèmes à situations psychologiques, jetés au feu des indifférences, qu'un EMR ne pourrait soigner...

 

- Aah ! Somnambule soif de dire qui déchire mon palais, page espionne où sont nichés mes minuits secrets de mots épars, aah, anxieuses oppressées, phrases en eaux-mortes sur les routes d'encre sèche où s'exhibent nues les lignes d'exaltations couvrant les sillons de mes langages fantaisistes, aah, une forêt de mots purs aux mille bois d'adjectifs ne suffirait à repousser parmi les futaies de verbes futés, Les grandes Langues se meurent...au profit des sms, des msn, des apocopes, aah, Jardin dévasté des racines latines, le Français, filtré par le grec et le latin, n'est plus qu'un fatras d'anima !..

C'est le monde à l'envers, on jette les bonnes paroles pour ne garder qu'un faible radical, tous les dérivés français jetés au diable vauvert, oh, Frater, fratis, frère et fils, on ne parle plus sur terre, on baragouine.
Mos, moris, moeurs perdues...
Radix, radicis, racine arrachée !
Species, pauvre espèce humaine... Marchandise : merx, mercis...

Allons-nous ramener la Vie sainte au-delà des Églises, Marie ?..

Précise, la Terre est un flocon de plaies, une bombe attentive, une boule impatiente ; je sais pourtant que "le sage se fait une gloire d'oublier les offenses" (Proverbes)

 

 

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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 23:05

Pas un nuage. Et, de plus en plus haut, la lune blanche est sage.
Pas l'ombre d'un nuage ne la voile. Son Oeil illumine l'espace dégagé.
Vénus au plus près d'Elle semble en prière étrange.
Tel un ange. Dans l'immensité bleu-noir de la page étalée du ciel matutinal.
Tout est calme sous la clarté. Lunaire lampe. Blanche lumière.
Et l'aura bleue qui la ceint d'une autre couronne de mystère.
Pas un nuage.
N'êtes-vous pas, humains, encore éveillés, que dans le sommeil du monde,
Lunaire lampe sur le chemin de l'âme, vous vous cherchez dans l'étrange
l'issue, la dernière Porte par où passer, meilleurs, Elle vous a tout tracé dans le silence de la nuit.

Si l'âme pleure en vous, c'est que vous ne l'avez pas écoutée, au moment ombrageux de votre vie,
au moment où la libération aurait pu se faire, si une larme sur votre joue coule ainsi que perle,
soulevant du coeur le lourd chagrin, c'est que vous n'avez pu sortir de la prison de votre corps ;
l'âme appelle sous la lampe lunaire, elle sait maintenant comment se libérer d'elle-même, sans bruit.
Il ne faut jamais dire "Jamais" à la vie. L'âme prend sa force à la lune. Elle est sauve.

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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 08:47
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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 23:30

Les hirondelles au-dessus des parkings
- bientôt, passablement, la ville dormira,
mécontemporaine ; soumises, les paroles opportunes, les trouvailles incolores ;
L'âme de l'Univers contient toutes les âmes humaines, animales, florales et végétales, tout.

Agnus-dei avant l'Agnus-dei.

Haillons de solitudes, l'écluse du ciel s'est ouverte sur les Poésies du petit matin.

... Une étrange musique entrouvre la mer de spirales pieuses
- Entendez-vous les vagues enfanter de gouttes imprécises ?

Tout au premier matin, dès la toute première nouvelle heure, la prière des oiseaux, les remugles des recueils et les linceuls romanesques, envolés et clos, dépoussiérés du Temps humain, l'oraison des aurores, et que ne sais-je encore ?..

Chargés de pollen solaire, les songes resplendissent.

Gémissent, les cimetières, plus marins que terrestres, tombes et tombeaux pélagiques, le monde en sous-sol mouvant prend l'aspect d'un ciel presque à sa pierre angulaire et chantante : - aubade aux morts, les plus vivants que nous.

Ourlées de sidéraux bijoux, les galaxies nous sidèrent.
Loin des yeux, près du coeur, Dieu nous est "linéaire"...

Ça et là, dès la halte du vivre, au recommencement du rêve, nous interrogent les épatants émerveillements, çà et là, toujours là, L'oeil savant nous répond, d'une phrase de Joubert : "Le plus beau des courages est d'être heureux"...

Dans les vastes plaines vétustes de la pensée faussée, mille et treize chevaux hennissent d'un même ahanement déchirant aux chimères orphelines des Littératures, et, je me sens mieux dans ma Camargue Trébouliste d'amours libres qu'au lit sulfureux des rivières caillassées !

Sur les étagères de la Méditation mensongère :
- décrépitude, ridiculisme bâtard, maigreurs, aigreurs embaumées, trésors décrochés, vigueurs écorchées (à vif), calmes remords, et tous les manteaux fourrés de sortilèges, et toutes les pelisses impropres des plaies, quinteux échos des borborygmes agaçants sur rythmiques agacées... 

Corporéité des langages, pour le charme vainqueur, des constellations amantes causant au vagabond de tout un chacun en clignant des paupières... : - Je drague, pour demain, mes lendemains enchanteurs !

Un ultime sanglot de couleuvre enseveli dans cette herbe sauvage et grasse où paissent mille mues molles des solitaires de Judée..., après Job.

Encore une splendeur cependant qui isole la vallée des âmes sereines des craignants-dieu...

Veilleurs de nuit,
relisez-vous l'aurore au grand matin inquiet, nous sommes "embarqués", la tempête sévit ?..

Tous les jaspes chamaillent, tous les émaux frémissent,
toutes les agates ont des forces contraires à gâter tous les ciels en tâtant toutes les mers,
bleus et coralliens, cornalines et turquoises, zircons et topazes volés des enfances violées,
tous les onyx honnis, toutes les tourmalines tournées en dérision auprès d'émeraudes émerillonnées,
quoi, quel trésor enfoui, tous les saphirs siphonnés, orthoses d'orviétans, spinelles saphiques, âmes marécageuses,
tripotées honteusement par des prunelles peu coutumières, des torpeurs explicites de lurons ivres, et funambules ..
quoi, quel trésor encore en les coeurs dévastés ?..
                                                                                          "Nous sommes em-bar-qués..." °

° Rappel révélateur, tiré des Ailes du Désir de Wim Venders


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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 23:29


Au-delà de Poe, la lettre envolée ; Poesia Cromatica...
 
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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 23:02

                                                           Photo : Barbara


Prier, prier, il vous restera un peu de ciel dans votre âme et dans votre esprit ;
prier, l'univers s'émiette à l'inverse de nos raisons, feuilles mortes au follet du feu des âges,
prier, l'ombre fluide de nos reflets s'épanche, aux abords des puits où l'on jette des sorts
comme en fontaine Romaine des pièces d'argent et d'or pour éterniser les coeurs en un amour,
prier, prier, il vous sied de prier tandis que s'affole un monde où rien ne dure, pas même le vent,
écouter en priant ce que dit votre coeur, écouter ce que dit en riant votre âme, et prier,
il vient toujours un putto qui lit dans vos pensées flottant sur l'eau de votre mémoire,
un putto qui souffle à votre oreille ce qu'en vos prières mêmes le mot n'est jamais prononcé,
prier, prier, il vous restera un peu de courage pour vous le dire en secret,
et, de le jeter aux Mortes-Eaux de votre passé, mais prier...
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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 23:00

Poignarder l'endormi ou le laisser dormir sauvera-t-il l'Histoire si de nos jours encore l'acte était à commettre ?
Et, d'Agamemnon, l'Europe ; de Clytemnestre, un(e) ennemi(e) ?
Quel est le nom de la main qui tient le "poignard" de la vengeance ?
Et, d'où viendra le prochain crime, hors ce pays, ou bien de France ?
Si nous ne refaisons l'Histoire, l'Histoire nous refait.
Regardez droit devant, sans se soucier du passé, afin d'être libre du Futur.
A peine le rideau s'ouvre sur nos racines, l'odieux vient d'être déjà commis.
Sitôt le sang versé, un autre fleuve rouge ; et, de ce fleuve sans vie,
mille autres petits rus qui se déversent dans l' imposture !..
On ne sait pas, demain, si la Jalousie tuera, on ne sait rien de plus sur l'Amour
qu'au premier temps du Meurtre d'avoir vu ce qu'il ne fallait voir, la connaissance impure...
Une main s'élève, est-elle de l'amant-vengeur Egisthe, ou du fils déguisé, vengeur de son père mort ?
Quel Oreste en quel fils ? Quelle Cassandre en telle esclave du roi, assassinés ensemble ?
Légendes et mythes sont les serpents qui muent ainsi que têtes renaissantes une fois décapitées...par le sort !
Mourir sans paraître aux yeux des vivants, mourir, s'absenter de la vie, renaître et réapparaître mille fois plus fort.
devant les bourreaux, ennemis du Bien vivre et du Beau, surpris dans leurs sommeils d'alanguis de pourceaux...
Et, frapper, frapper, frapper encore...
                                                                    à mort !

(Distress, or distraction ?..  La vie est changement, pas de vie sans stress, positif ou négatif ;  depuis l'Eden  et  la
 préhistoire, l'Homo Erectus face au Mammouth, que faire, frapper, ou se laisser "écraser" ?.. Stupeur ou heur(t) ?)
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