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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 07:11
C'est cette image de Proust crayonnée par François qui vous accueille...

                                                                                                                                                                                                       

Dès l'entrée, un choix :

- Soit, par la gauche, à gagner la partie du "Temps perdu", vous commencez la visite des 50 variations de Lecture par les 173 volontaires (dont le Maire)  des 37 communes de Rennes Métropole  et autres lieux de tournage,  soit,
allant à droite du guichetier qui vous remet le ticket d'entrée sur lequel, d'ailleurs, n'est curieusement  estampillée  que la bribe  "Temps Perdu...Salle Anita Conti, le O5/03/2009 - 12 / OO ; invitation O,OO euros",  vous entrez  dans
l'autre moitié de la même salle d' une identique "mise en espace  et films orchestrés par Véronique Aubouy", afin
de le Retrouver, ce Topos (date du jour, pour moi) - Kairos, l'éternité des pages lues, ladite salle  de ces "temps",
séparée, aux trois quarts, par un rideau-passoire blanc, style store, qui en aère le projet.

J'ai pris par la gauche...

Les dessins sont au sol ; les voix, célestes, qui se dégagent des écrans obliques jouxtant les dessins croqués,
presqu'à main levée, m'a-t-il semblé...dont la fameuse "locomotive" vue sur l'une des pages du Blog de François.

Tout est clair, mais sonore à souhait, un léger brassage des lisants pouvant gêner une attention, tous les écrans diffusant en même temps les auditions privées au Buis Matton, ici ; ne reste qu'un choix  trine, pour mieux s'isoler comme en un box de confessionnal : les bornes des kinescopes, petites colonnes à la Buren placées, çà et là, au gré du parcours fléché par les titres des extraits lus, par groupes, par couples, ou solo...
En êtes-vous mieux   (il est de ces défaillances techniques qui ne font fonctionner qu'une oreillette, à en perdre un peu le fil du "moment choisi") ?

Si on n'a feuilleté les pages publicitaires des sponsors des Inrockuptibles, d'Art Press et du Mouvement, vient-on déambuler en cette salle Anita Conti par hasard ou par intérêt ? D'ailleurs, Proust a-t-il été choisi au hasard ?
(Dixit le souvenir d'une tasse de thé d'écoute bue à la hâte : "il y a une chose plus grande que la souffrance, c'est le plaisir", liquide de cette véronique officinale (thé d'Europe) sur lequel plane encore le zest d'un rajout citronné :
"Rien n'est plus limité que le plaisir et le vice")  - je pris deux heures de visite sur mon temps non moins libre...

Parfois, on peut s'asseoir sur trois bas carrés faisant offices d'escaliers-sièges, prenant mieux son "Temps" pour
capter ce qui se dégage des lectures comme lave et sable des Canaries avec son île de la Tranquillité, et, quand
les diffusions sont finies, dans un orageux éclat de retour ( pour revenir au premier instant de lecture), l'ensemble
des films, se rembobine  à vitesse "grand  V", tel un cri plaintif de l'Oedicnème (alcaravan) à bec jaune bout noir de nos plaines de la Beauce ou de l'erg de la Crau Camarguais, ou bruissant pareil une éruption d'un des volcans lunaires de Lanzarote ; je dus partir.
Je laissai derrière moi deux jolies étudiantes du Minnessota (l'une, en fac de Lettres, l'autre, d'Histoire, lectrices
de l'écrivain présenté, heureuses de "retrouver" le culturel dans cette dimension visuelle, heureuses autant que
je le fus, ayant choisi de me "perdre" avant que de sortir du lieu par le côté "retrouvé"...)
Une dédicace laissée sur le Livre d'Or au nom de Nadège et des Communautés connues de François Matton et,
 peut-être, de Véronique,  j'extrayais  des yeux une phrase laissée par une jeune main :
 "merci, ça donne envie de relire Proust..."




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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 05:13

                                                   (Hans Memling)

Enfant nouvel homme,
Préfères-tu séduire et chasser,
Cueillir la rose, et vieillir, épuisé,
plutôt que de spiritualiser L'Amour charnel,
passé le mur du Jardin du Déduit ?

Les guides souvent parlent silencieusement.
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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 21:11
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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 20:41


Le Périsprit nous touche.

J'y crois. Fermement.

Nous sommes sur la route de Lumière qui débouche sur la clairière Paradisiaque.

Hors temps : Elévation. En situation d'Amour universel(le). Ciel intérieur dégagé des éclairs.
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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 14:07
                       

Crécelle des Amériques, peut-être, Nadège, que t'a dit la Nature, aujourd'hui ; que t'a-t-elle appris ?

Le temps vécu fait sensation de "périsprit"....

Entre les êtres qui jamais ne se voient, passe un espace d'idéogramme chinois : "contraste et harmonie" ;
je sais ce qu'est la mort
quand plus personne n'est là
pour vous accueillir
- Lumière, silence, total silence, quiétude, grande solitude, éternité des plus beaux souvenirs...

Rapace, doux rapace, plane l'âge, et le "divers essentiel" de Segalen, quand le "Grand vide" est à l'intérieur de
soi,  de nous,  ne pleure pas, je pars demain,  mais garde la pensée de ta présence ,  je suis aussi complexe
qu'un signe chinois ! 
- Viens-tu,  je pars aux Péninsules, loin d'accablantes canicules, je vais, je viens, viens-tu m'aimer,  l'envol est
proche, rien n'est secret, crécelle des Amériques aussi, mon âme...

Le Nom est un Non-dit.

Avant que de mourir, rêvons la mort...
Bronze.  Argile coloré.  Sculpture modernisée de Soi,  vivant au-delà de la durée légale...
Demain, c'est l'année prochaine, un autre ciel, tu verras, Oiseau des Neiges, Nadège, rapace autant que l'âme
car pourquoi le djihad est-il une  "obligation divine"  (Torah, Evangile et Canon, tous les textes sacrés disent  la
"guerre sainte",  une antinomie, une contre-loi d'amour, "combat des puissances de l'âme faisant obstacle à la
 voie spirituelle" :
-  ce devoir musulman peut-il être le nôtre, qui ne luttons avec personne, hormis contre les vents contraires  et
nos propres démons (daimons) ? 
L'envol est proche,  je quitte le lieu pour tout un jour et une nuit,   encore un départ - sans fin, l'on se quitte.........

Me manque le souffle du vent dans les frondaisons des peupliers de mon enfance, long souffle que je perçois,
ici, en le bruissement du ressac et des vagues, sur les plages de Douarnenez :  Exilium vita est... 
Nadège,  crécelle des Amériques, toute vie est un exil...    Djihad sanguine et chimique, psychique, que je fais,
pratiquement tous les matins ; couic-couic slow est mon "hâte-toi lentement",  quick-quick-lowliness (humilité).

Cela, prima prattica...........

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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 08:40
(selon Arcimboldo)


Fleurs et oiseaux
débattaient ce jour d'Arcimboldo
c'est-à-dire d'étrange
qualifié de pur

(Cette prière qui change l'esprit du prieur sans en modifier l'idée d'un Dieu possible ni Dieu lui-même)

 - Nous sommes vécus !
-  Nous survivons........
-  Nous ne vivons pas ce que nous sommes.......
-  Vivre, à sa "mesure", c'est s'inventer "une part de ciel".....
-  Ciel de la pensée claire des hommes, leur siffler à l'oreille : "Chaque jour, je commence"...
-  Une autre part de rêve ?
-  Le trésor est trouvé tous les jours, si tu gardes la lampe allumée, tous les jours, un peu mieux ...
(voix du Gardien des lieux, un mainate)


S'ouvrit une fleur inconnue du monde, baptisée Publius Syrus :
- "Lors même que la blessure est guérie, la cicatrice reste", et, tous les oiseaux s'envolèrent...  du Jardin d'acclimatation Arcimboldo  (Réplique des dix hectares du Thabor Rennais où se trouvent :
rotonde florale, volière, kiosque à musique, serres, promenade du Contour de la Motte, un grand escalier ouvrant sur ledit Jardin, que je verrai, demain, après l'exposition de François Matton, un tantinet Proustivore devenu.............)
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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 13:23
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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 08:44
                                     Hachers, amateurs de toute contre-culture, prenez l'Envol de la Transformation
intérieur, sans vous fier qu'à vous-mêmes, quelque soit ceux qui vous entourent, toute pensée à ce
que vous êtes, à ce que vous regardez, à ce que vous aimez entendre-écouter-ouïr, et,  à tout ce qui
vous définit, en somme, comme être "unique"  sur la Terre,  Enfant de la Lumière clarificatrice,  rien
qui ne vous encombre les semis du Bien et du Beau,  le Sublime  étant la récolte de votre fécondité :
                                   - ce Dialogue rectificatif avec votre énergie fructueuse.

                                    La sève monte vers les dix-sept heures.... sous l'effet de l'attraction luno-solaire
de la trempe des hobbyits (Hackers brillants de la contre-culture)...
 
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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 22:17


Souventes fois j'ai dormi dans un rêve
où le temps s'était figé hors conflits

Langage d'aucune chair
le cri virtuel
L'écrit de l'écran
rien au demeurant
d'individuel

Je préfère mourir libre
que de vivre emprisonné
attaché
à des relations toxiques
par des "maltraitances invisibles"
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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 08:45

Voilà, j'accoste.

Là-bas, j'ai su... D'où je viens, j'ai perçu.

On a volé mon enfance. Je n'en ai pas eue. Qui peut se targuer d'en avoir jamais eue ?

Une vraie. Une riche. Une belle. Bien à soi. Toute rêvée.  Sans anicroche aucune.  Lisse.
Vierge de tout soupçon, de toute violence. Unique. In-changeable. Mirifique.  Chatoyante.
Imputrescible. Enjouée (on met en jeu son "moi"-je). Inviolable. Qui réchauffe -  le coeur,
l'âme, l'esprit - Chaque fois qu'on l'évoque. De l'or en barre. Un trésor inestimable. Guzla
qui vous porte haut la note du "La" frottée à la vie. Note bleue. Du gâteau. Du miel. Doux
beurre léger. Qui coulerait de source  (sûre),  née d'une grotte qui aurait participé de joie
au soleil de la première donnée vitale, du premier souffle. Qui bruit. De bonne grâce. Qui
fait parler les rumeurs d'un passé dans un présent clarifié.

Borborygmes agaçants sur rythmiques agacés, et les quinteux échos du Large littéraire.

D'être né, là, inné : sujet / verbe / complément d'un langage maternel, d'une langue issue
d'une longue Histoire familiale des plus riches, déjà.
 
Ma mère ne parle pas, mon père hurle à souhait.
 
Je n'ai pas eu d'enfance, rien qui assainit le corps en son entier.
Tremblements, en profondeur de la mémoire.
 
La cale de ma gabarre est remplie de "trésors", ramenés de voyages rêvés, du gros sel,
des huiles sacrées, fruits et  fleurs exotiques, du lin, des herbes sauvages, des monta-
gnes de pierres précieuses qu'aucune lignée ne m'a transmis, je suis né d'ailleurs...
On dit Now here Nowhere, nulle part ici maintenant, qui donne cette côte bretonne où je
reviens pour me la revivre, naturelle et fraîche, pure, saine, cette autre enfance  dans la
mienne enfance disparue, en le tissu de mes plis de peau, enfance bien déterminée à ne
jamais mourir que pour mieux mûrir, on dira : écriva-naute, ici même, écriva-notes en ce
Blog de Saint-Songe, comme l'homme n'est saint que dans le songe (qu'il se fait de la vie).
Solide. Structurée. Zen. Enfance qui se garde le "sourire" intérieur. En toute circonstance.
Majestueuse. Royale. Audacieuse.
On dit : admirable dans l'envoi du "pli" Deleuzien.
Rien : abîme (tautologie), on parle en miroir une autre langue que la sienne, celle qu'on n'a
pas eue, faute d'avoir été bien réellement transmise. C'est ici le vocal mélodieux.
La voix actée. Lactée. Hier, je suis revenu sous la nuit étoilée, la lune était si claire qu'elle
sut guider mon sillage, mon cap, sans encombre.
J'ai, de nouveau, amarré en Ys ma gabarre...
D'un retour avant l'heure (voilà pour qui m'a demandé pourquoi...)


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