L'espace irrespirable est toujours présent, des algues vertes jusqu'aux méandres de l'inconscient, des pollutions chimiques aux relations toxiques, des mondes technologiques aux Nucléarisations dont il nous faudra "sortir"...,
quelle est la digne solution (pour 2050 ?)...
Jusqu'à l'étouffement, pourrions-nous vivre sans Poésie ?
Le monde est-il moins "moderne" sans la lueur d'un effort créatif ?
Lassitude ne rime plus avec Incertitude...
Les vers ne traduisent jamais la prose du Temps, sinon que pour surmonter, dépasser, sublimer notre abîme.
- Ne naissons-nous que toujours trop tard ?
Jamais jeunesse ne meurt pour qui en garde l'esprit....
J'ai plongé dans les méandres de mon inconscient, afin d'en soutirer l'ennui, et, tel un fantôme-randonneur nu,
lointain dans l'azur proche - là où jadis un autre de moi fut -, quittant l'impasse de l'ego, si près des précipices, ai vu
les rouleaux d'écume gicler sur les rondeurs pierreuses où leurs éclats suffisaient à définir ma colère, ai vu
LES MEANDRES DE L ' INCONSCIENT
- ces chagrins pleins d'étranges moussures de rêve dedans les plis pâlis -
en mesures inégales aller-venir dans mon Obscur
- vous arrive-t-il de mourir sur place, et de fuir vers l'ailleurs, inconsistant, sans bruit ? -
La coupe est pleine, la voici :
PAGE 105 / Livre rouge CG JUNG : LE MANDALA DE L ' EQUILIBRE DE L ' INCONSCIENT
en haut, le vieil homme - de nous ? - contemplatif ; en bas, parfois destructeur, le magique (Loki) . de droite à gauche, les deux personnages féminins représentatifs de notre "anima" qui paraît soudain sombre, puis lumineux, l'esprit de la pensée changeant de traits d'humeur et de coloris ainsi qu'un ciel Finistérien (pourquoi le ciel pourrait devenir brusquement totalement gris quand il était bleu ensoleillé il y a peu et non notre aspect du mental ?)
Accepter son ombre "qui vit cachée"
en reconnaître les deux aspects
de l' anima Work in progress...., et qui chemine invisiblement sur "le chemin de l'individuation", selon ainsi au Boléro, chaque instrument jouant à son tour, solo, puis ensemble, forme la finitude de la Beauté musicale..
Au centre, lumineux blanc, sur fond bleu céleste, l' âme sans doute... qu'on accède par le colimaçon de nos noirceurs de côté, tous les sillons de nos frayeurs et de nos doutes, les angoisses du matin qui nous ramènent à notre passé et aux eaux matricielles, les bordures de l' Espérance (en vert) et de la Spiritualité (en violet) nous protégeant des agressivités extérieures, naturelles et surnaturelles...
Cosmos de la Foi, je crois en l'Avenir, afin de ne pas mourir (à ce que Je Suis)....
Toujours croire en l'avenir, sinon tu meurs...