PARCS D' EXERCICES MENTAUX
- C'est tout de même curieux que ceux qui ne lisent jamais pensent avoir raison sur toute la ligne !...
Les désordres et désastres mentaux proviennent des priorités très confuses de vouloir à tout prix changer les choses, même immuables, et d'avoir stupidement raison de posséder les signes extérieurs de richesse quand les vrais marginaux n'existent que par eux-mêmes, sans faire montre de tous les matériels et objets qu'ils devraient avoir en "leur possession", sachant qu'on ne possède rien en ce bas-monde ; seul, le silence intérieur prévaut, c'est de savoir aussi qu'il est plus facile de briser un caillou qu'un préjugé !...
Astres
que je vois dans l'orage
Fols éclairs dans mes yeux
Nul lieu d'immensité
que la nuit
sans rien connaître des feux
follets
- Répons
au plus haut des voix de l'Univers
D'origine mental
Les Exercices du Devoir
de la Béatitude
Je suis enclos
Solitude déchirée
dans les jeux sexuels
Minuties dans le purgatoire
Le secret lunaire valait mille asymétries profanes
Un jour à l'hystérique mémoire
Animal-Dieu en partie d'échecs
Mélancolique quelqu'un qui se prend aux choses des mots secs
- Héritage d'un mat incommode
Entrez mots affamés
Nous vous promènerons
Prostitués du bien-dire
à penser le juste ciel
(L ' approprié !)
Le vent souffle depuis plusieurs heures
Saintes heures au clocher tintinnabulant
que le vent transporte par les champs des toits
d'anciennes demeures et de neuves chaumières
Les masses sombres s'alourdissent à plusieurs
juste avant les premiers temps à l'état de bribes
- Qui a mis le feu à la maison ?
- C'est la foudre.
Et cet éclair d'esprit qui s'enfuit en zigzaguant
- C'est le feulement, le feulement igné, le feulement du feu,
à flammes déposées aux parois des pensées,
Le plus ivre du ciel, une furie, le feulement de la furie.
O DIEU, calme mon coeur, apaise mon esprit !...
Aurait-il bu - la veille - tous les soleils de l'aube
(pour sûr, et bien plus d'un !)
Combien autant qu'il y a de jours qui ne s'éveillent
sans plus de peur que de crainte
moins que mieux de douleur empesée
de poix
sous la pesanteur des solitudes...
Ai-je tout dit, tout vu, tout entendu, tout perçu, tout écrit, ai-je tout lu ?
- Non.
RIEN.
RAY F.
Par-delà les tonnelles, plus au loin des abbayes, au-delà des auberges,
plus loin encore que ces quelques mille lieues du lieu-ci où j'écris
dans l'espace étrangement étroit de ma chambre Treiz an Douric,
j'entends encore les rires enfantins d'un fabuleux soleil
qui gicle sur le châssis de ma fenêtre entrebâillée,
j'entends encore l'aube qui m'appelle
" Lève-toi, et marche, va, demande et attends !..."
J'entends surtout dans le désert de mon lit bleu hennir les chevaux de mes défaites
Et le temps vient de trépasser avec
avant même que je ne me sois levé.
Ouvrir les rideaux des paupières n'est pas si simple qu'on ne le peut supposer
ouvrir l'oeil supplante à l'heure première la mémoire des rêves manuélisés
Alors je me retrouve dans la vie en négatif
- Il n'y a plus d'amour après l'amour du jour positif !...
BOUGIE ZEN / ......................................................
Stefan Zweig stipule que :