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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 22:02

Lieux clos, lieux ouverts, tous les lieux du corps ; bois optimal-ciel permanent, ombrages et luminescence :

- Château de L'Oeuvre, château du Sacrifice.

Monté sur tes grands chevaux victorieux, sais-tu qui tu dois combattre parmi ceux des péchés qui sont là, en toi ?

L'un moi, l'autre "moi" - Dédoublement de personnalité, quel orgueilleux ou quel sage fais-tu ?

De quels biens jouissons-nous, ici bas ?

Vois-tu ta faute, où est  La Justice ?

"Les sages ne pleurent ni les vivants ni les morts" ; qui ne pleure sur ses douleurs participe de l'immortalité :

" Celui qui n'est pas ne peut être, et celui qui est ne peut cesser d'être..."

L'âme ne naît pas quand on tue le corps ; l'âme quitte le corps usé - vêtement charnel corrompu -  "pour revêtir un nouveau corps" : elle demeure immuable, rien ne peut l'atteindre ni l'affecter.

De ce qui est né, la mort prend, et ce qui meurt, renaît.

L'ensemble du monde et de l'Humanité est "insaisissable" - Le Merveilleux nous saisit seul.

Par un tel combat de la Pluie et du Vent, La Porte du Ciel s'ouvre aux yeux qui l'investissent d'émerveillement.

Les contraires assimilés en ton intelligence, ainsi tu peux descendre de tes grands chevaux, et contempler, âme, maîtresse de toi-même", calme et reposée, tranquille et sans passion irritable : n'évite point l'Oeuvre à accomplir, sans pour autant chercher à en connaître la résultante d'une récolte, des fruits qu'elle peut procurer.

"Constant dans l'union mystique, accomplis L' Oeuvre", désir chassé, échec et succès pour pareille mesure -

Équanimité : égalité d'âme et d'humeur. Combats tes deux "moi"..., créant L ' Oeuvre. Château du Sacrifice...

                                                                                         * * *

Ferme dans la Contemplation, l'union spirituelle s'annonce à ta raison, se dénude à l' Intelligence, qui aura renoncé à tous les désirs et que rien d'ici-bas ne l'affecte, les "appétits violents" délaissés, fruits amers des désirs empoisonnés qui en troublent la pensée, troubles qui font divaguer la mémoire jusqu'à en perdre alors toute la raison,  et,  par cette perte entière, l'âme est perdue, totale.

Docile, le promeneur serein, vers le Château intérieur de la Sérénité dont le donjon l'abrite de toutes les peines, l'âme sereine au fronton de la raison affermie - troisième oeil comme écusson, armoiries du Nom -, celui-là est ton frère de combat, suis-le, va !...

Quiconque est sans méditation , celui-là s'éloigne du bonheur, foyer de toute quiétude.

                                                                                        * * * *

Ces grands voiliers balottés par la furie des flots, qui gigotent dans le creux et les remous de la houle et des vagues, ces grands voiliers fragiles au grand coeur, noix légères de leur force vaincue, qui gigotent dans la furie des flots, que je vois là-bas sur la mer d'iroise démontée, ils me font songer à Arjuna, comme à ces âmes perdues dans les zébrures bleutées de l'esprit emporté dans "l'égarement des sens" , dans les grands vents des "objets sensibles"....

Sans cupidité ni orgueil est la "halte divine" où "s'éteindre en Dieu", une fois atteinte, avec abnégation, cette Oeuvre !

Et, pour ne pas vivre inutilement, coopère au(x) mouvement(s) circulaire(s) de La Vie, double personnalité de chacun des petits "moi" qui s'abrite en tous les "châteaux" du corps de tous ceux qui combattent avec eux-mêmes..., tous, qui n'auraient accepté les deux polarités de leur être.

 

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commentaires

H
<br /> <br /> Prenant. Captivant. Nous aimons...<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> trés beau texte, la prose est magnifique, dotée d'un très bon support musical -<br /> <br /> <br /> excellent !<br /> <br /> <br /> <br />
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