L'ânesse empruntée est vite blessée au dos
La constance est aux champs, aux pâturages, à retourner le livre de l'essence-ciel, aux eaux qui glougloutent, les remous de même, on sème, à s'aimer aux coutumes des communes, des villages, par-delà l'océan, fin qui n'achève jamais l'aujourd'hui comme le hier, à jamais ; tiens, viens, veux-tu voir l'ange lointain que déjà cascadent de lumière dedans les ombres des corps humains les échos, les ricochets répétitifs dans cet ici où l'on cherche le pourquoi du comment être sur terre où l'éclair de génie n'embrase pas là où seulement les lois du divin sont données si calmement, si dignement, si urgemment que personne n'entend la douceur de l'air chavirer en leurs esprits éteints, et, des plus mauvais pour en savoir mieux les éclaircir d'une joie extrême à l'aveu d'un amour plus incertain que coutumier, là, où donc toi vas-tu, donc où vas-tu douceur, où donc vas-tu, nue, à l'abri de ces regards indiscrets vus depuis la crique des moines ombragée d'alors, où j'allai, moi-même - tu, vu, nu, là, moi-même su, vu, là, moi-même promeneur, - jadis moi lent à pas lents si lents, très lents, que l'or du monde craquelé n'aboutissait pas au bout du chemin emprunté depuis la route des Plomarc'h (fondée d'une chute de pierres et de bois secs), lieu du site protégé, où renards et belettes étaient également à errer (égal amant) parmi les rôdeurs de la nuit, dès la tombée du soir, les réverbères éteints auprès des maisonnées toutes fermées, que plus personne ne semblait y vivre (j'y avais même repéré mienne demeure, une petite chaumière de pêcheurs, ou de marin, selon l'envie qui me prenait d'y rester (à demeure), à l'année, la fenêtre donnant sur la ruelle et la rade du port Rosmeur m'accordait un regard de fantôme (elle y était abandonnée , hantée ?), qu'à chaque fois que j'y passai devant, une voix semblait me dire : viens là, jeune promeneur, ici est ta demeure où tout recommencer ; tout, - et tout -, tout, tout recommencer , c'est là, le digne havre de paix, viens donc y voir, là-, tout re-commen-cer/ recommencer, tout, re-commencer, oui viens ! donc, la lumière du soir paisible de la rue aux abords forestiers me tançait de ses rais à me transpercer l'âme (langage du corps, lent gage du pas de l'esprit lent) : - que fais-tu donc solo dans un monde pareil, aucun souriceau ni tourterelle n'y sont dignes d'écoute, viens !, en silence vont les âmes comme tienne, elles y sont parmi un nuage de tulle gracieux, à peine voilé...de brume marine....
La constance est aux champs, aux pâturages, à retourner le livre de l'essence-ciel, aux eaux qui glougloutent, les remous de même, on sème, à s'aimer aux coutumes des communes, des villages, par-delà l'océan qui ne finit jamais, dans la baie de Douarnenez sonore de tourbillons et d'éclats de vague - à l'âme, justement....
Re-commencer, tout recommencer.... Où donc vas-tu ici-bas, sinon cela ?.. L'aurore,...