VIGNETTE PERSO.... - Et la Fin du Monde, elle est où ?

Son talent…Ah oui son magnifique talent !
L'ensemble de ses points de vue sans pareils …
Ses idées … Rares, efficaces, précises...Ah oui quelle merveille
Son regard … Brrrr, œil de lynx vairon, l'un bleu, l'autre vert, en plus, ça changeait de côté de pupille, chaque jour, et quelle façon de vous déstabiliser sans mot dire ni vous maudire... Ah, son...perçant regard...
Ses musiques et ses rêves … de mozart...
Son amitié et son affection…, sa tendresse, et...
Notre rencontre … Ah oui, ça alors !
Tout ce qu’on lui doit, vous et moi, toutes et tous autant que vous vous.... comptez dans ma résidence !
- Ben c'est qui ce mec, on ne sait même pas qui c'est... De qui tu parles, là ?
Dans mon couloir, y'a un grand miroir ovale.... Chaque fois que je passe devant, je me lance des fleurs, car mon reflet meurt chaque fois que je quitte mon "narcisse", mon locatif ne contient aucune glace ni miroir d'aucune sorte, même dans la salle d'eau, rien, alors faut bien que je me sente honoré à donner un sens artistique à ma vie, non ?...Tu n'as jamais remarqué que c'est à la disparition soudaine d'un artiste (de quelque talent qu'il ait eu), qu'on l'encense de floralies multiples ? Ah-que-comme-on-l'aimait (pour parler-chanter comme le Johnny-que-l'on cause...)
- Ouais, mais t'es personne toi pour "les gens" ... !
- Et Personne, à un moment de "son" histoire héroïque, c'était pas Ulysse, par hasard ?
- Ouhla l'autre, ben dis donc, t'es pas né dans le pot de chambre d'un Roy, par....hasard ?
- Hé si, va savoir, dans le Juste crottin de Louis XIII...
- Ouhla ça chauffe, là-haut, ce matin ... ciel gris souris Giacometti, petite pluie...
- Comme dit ! 

- Et la Fin du Monde, elle est où ?

"Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines"

(quand on n'a plus la culture des anciens, quand on oublie les drames des combats de nos parentèles déjà exaspérées par ce dont ils ont vécu de pire, quand à nos portes païennes d'autres horreurs se commettent par Un seul téléguidant sa haine sur celle de ses mauvaises troupes, quand on oublie que l'Art vaut plus que le Bazar (chienlit selon La Voix du Général), quand on ne respecte plus aucune valeur citoyenne et humaine, de fait, la folie gangrène dans tous les corps de métier, à transmettre leurs métastases d'anomie sur la parallaxe de dégénérescence incivile... Brûler les écoles, c'est incendier les possibilités d'études sereines pour élever la génération suivante qui, du coup, se retrouvera prise dans les pièges des futures violences d'inculture généralisée, et le voisin de palier d'aller piller s'il le désire le matériel que l'autre possède, duquel il n'a / n'aura besoin, juste comme ça, pour dire : j'm'en fous mes parents ont cassé-pillé-brûlé-écosidé, et alors, je poursuis le désastre jusqu'à l'apocalypse des rues, hé quoi,..... nul besoin de relire tout Balzac, puisqu'on agit déjà dans le sens de sa "Comédie humaine", ni de s'intéresser aux Hugo-Shakespeare, puisque nous trahissons-tuons-assassinons comme bon nous semble, dans nos petites vies de "misérables" ?)

- Maman, je vais à l'école demain ?
- Euh, ...
- Et à la rentrée, je vais où ?
- Ben....

EUH...."La nuit dernière, y a eu 3880 incendies sur la voie publique. Il y a eu beaucoup de bâtiments ciblés : 492 & 2000 véhicules brûlés" : autant de chômeurs en plus ? - si les travailleur-se-s n'ont plus leurs véhicules ni leurs entreprises pour s'y rendre, un McDo totalement détruit ici, une boutique dévastée, ailleurs, et, là : un immeuble d’habitation en feu après l’incendie d’une agence bancaire. qui plus est d'autant, la dette (publique avec) rallongée quand déjà "La dette française dépasse 3 000 milliards d’euros, une première" !

Tombeau pour R.G (Gary non Hergé !) / “ L'amour, tu sais, ce dont il a le plus besoin, c'est l'imagination. Il faut que chacun invente l'autre avec toute son imagination, avec toutes ses forces et qu'il ne cède pas un pouce de terrain à la réalité; alors là, lorsque deux imaginations se rencontrent... il n'y a rien de plus beau. ”

Edgar Morin, bientôt 102 ans, le 8 juillet qui vient, embrasé ici et là : "Nous vivons un entremêlement de crises gigantesques comme des somnambules" - "Les désarrois, les humiliations, les peurs, les haines s'accroissent alors que nous avons tant besoin de nous comprendre les uns les autres."

Sinon, c'est quoi, ce...14 Juillet avant l'heure ? - L'Heurt social !