ROSACE DE QUI SE CACHE

Sauf impossible, préfère être un "autre" en mémoire des bulles matricielles, matrice-ciel dans les eaux profondes maternelles jamais né.e . s qu'en lévitation (seul, ou seule, ou plusieurs), d'origine non inquiète ; un être s'y cache encore tranquille, à effleurer ce sentiment d'appartenance aux étoiles d'Univers : sommes-nous certains de ne pas se tromper d'Eksistenz ? Quelle souffrance y aurait-il à être serein, et chaque jour : bien, open, okay.. Zen d'affection véritable, d'affectif permanent, et certain, là... Vraiment là... Sans devoir ni vouloir chercher à se faire valoir, uniquement pour plaire (même faussement) aux Lois du "marché" ...toutes aussi truquées les unes que les autres derrière ses vastes rideaux de fumée ?.. En dépit de noyaux d'anxiété qui nous rongent, et qui n'ont même pas lieu d'être, puisque tous provoqués par un sentiment d'abandon et d'une imagination négative, bref, en dépit de ces aigreurs mentales-là, repérer l'exaltation de la source première d'une occupation généreuse

Qui serait à notre "place" si on ne sait d'où l'on vient ? De quelle origine viendrait aussi notre "part maudite" (ou d'ombre, selon) ?

Se débrouille-t-on seul (e) à se retrouver dans notre nuit profonde, deep night - étrangement étranger (ère) à l'étrange d'un reflet inconnu de soi-même ? Quitte à en devenir jour à nuit de plus en plus cet autre inconnu de soi ? Comme d'avoir été déjà locataire d'un logis, vivant avec autrui, j'écoutai la chanson d'Aznavour : je ne peux pas rentrer chez moi.... où j'ôtai la "robe" ...d'un vin de vie à en être nu, sans couleur.

[Je n'peux pas rentrer chez moi

Car mon passé y est déjà

Dès que j'ouvre la porte

Il vient me faire escorte

Et me suit partout pas à pas]