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7 juillet 2022 4 07 /07 /juillet /2022 06:37
Selon Grażyna Mosio et Beata Skoczeń-Marchewka, auteurs de l'article "La symbolique des animaux dans la culture populaire polonaise, De l’étable à la forêt" (17 Mars 2009) : sur la symbolique du coq dans la culture populaire polonaise, on apprend que
"La symbolique du coq est particulièrement intéressante. On croyait que son chant possédait une force spéciale: il chassait la nuit et faisait venir le soleil. Par le même fait il pouvait vaincre les puissances du chaos et les démons liés à la nuit. Une trace de ces croyances peut être trouvée dans de nombreux contes, où le chant du coq sépare nettement deux zones du temps – celle de l’au-delà et celle du monde humain. Lorsque le coq chante, le sortilège se brise, les objets retrouvent leurs propriétés usuelles, les démons disparaissent et la puissance magique du diable se termine. Il avait aussi de fortes propriétés apotropaïques. Les coqs en tôle placés sur les toits et les tours devaient protéger les alentours de la grêle, des coups de foudre et des démons. Il pouvait aussi prendre en charge l’activité des puissances maléfiques, en la faisant passer dans l’au-delà. C’est pourquoi avant de traverser le seuil d’une maison neuve, on faisait d’abord passer à l’intérieur un coq ou une poule, afin de protéger le premier entrant de la mort (Maj 1987 : 70). Certains éléments de cet oiseau avaient aussi des propriétés protectrices, tout spécialement ses griffes aiguës et ses plumes employées dans diverses opérations magiques et thérapeutiques. Le coq était uni au domaine de la fécondité. Parmi les rites printaniers polonais il existait la coutume de se promener avec un coq. Les jeunes gens le portaient d’une maison à l’autre en chantant des cantiques consacrés au supplice du Christ et en demandant une offrande. Plus récemment les garçons rendaient visite avant tout aux maisons où il y avait des jeunes filles à l’âge du mariage, mais dans sa première version cette promenade avait pour but d’éveiller la nature au printemps (Klimaszewska 1981 : 137). En tant que symbole de la virilité le coq ne pouvait pas être omis pendant les noces. On le plaçait pendant la nuit nuptiale sous le lit, afin de protéger les jeunes mariés du mal et transmettre sa bravoure à l’époux (Kowalski 1998 : 221)."
 
- Rappel de - Marie Peyrelongue
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