BRASIER D'ECRITURE, fluide-humeur et vapeur du Qi

Main sur l'âtre de l'être Lumière intérieure

Quiconque la dit éteinte et morte

Flamme Inspir

Ment

Ignorant La mélusine

qui réchauffe l'antan qu'elle illumine

de présent [s]

Et cadeaux de promesses sur la sente

de l'esprit que rien ne lamente

Comment peut-elle s'éteindre alors qu'elle est brillante ?

Jadis écrit, trois ans déjà : mais, énergie dans la puissance de l'Instant (force de vie d'écriture inépuisable si nourrie chaque jour) :

- Accompagnée de sa mère, la jeune fille va demander à la libraire quel exemplaire choisir pour "le" Jules Verne dont la lecture fut instaurée par la liste du professeur, qu'elle tend d'une main timide, paume vers le haut ; l'employée les mène au rayon "V", en retire trois du même roman, et lance : - tiens, choisis lequel te convient le mieux..., puis regagne la caisse où elle renseigne une autre dame sur "un roman qui se lirait comme un policier, s'il vous plait"... Je remarque le mouvement délicat de la jeune fille qui s'applique à ouvrir les fameux trésors "de classe", ainsi que des ailes de papillon, à plat, sur les couvertures des livres morts, couvertures exposées sur table, piles contre piles conséquentes ; la jeune fille savoure, et, toute heureuse, dit à sa mère : - celui-ci me convient bien... La stupide ronchonneuse : - Ah, et pourquoi çui-là plutôt qu'un autre ?... La pâleur s'invite déjà sur "la fautive" (avoir son propre intérêt d'un choix intime dérange souvent l'un des parents, voire les deux) : - Ben, c'est plus clair écrit (sic), là, c'est tout sombre, je vois moins.... Puis y'a pas les représentations jolies.... La grincheuse : - Ouais, mais c'est plus cher, celui-là, ...regarde ce troisième, il est bien mieux... L'écartée : - Ben j'aime pas !... La méchante : - De toute façon, ta cousine l'a, je l'ai vu dans ses affaires, on le cherchera, tu demanderas le sien, allez, filons !....

Déjà,éplorée, et, tapotant du pied : - Mais, non, c'est pour le cours prochain.... Fusa un "ah ça va bien maintenant, hein..."...Lors, face à elles, je jette mon œil noir dans le regard - criminel ? - de cette Médée qui refusa d'honorer le choix de sa fille pour ce foutu "vice impuni" de la lecture, et sûr, mon œil contînt le mot "crétine, tu en feras une empêche ! ", ce qu'elle avait sûrement compris, vu qu'elle tança sa fille de s'en aller fissa - qu'il était l'heure de rentrer -, la tirant par le poignet, laissant là, pauvrement abandonnés, ces trois trésors - ouverts tels des nus écorchés Rembranesquement, et, dont un seul avait séduit celle qui, ce soir, aura grande tristesse dans l'âme et au cœur de n'en rien découvrir pour l'étude...; ce soir, sûr, une jeune fille pleurera dans la solitude amère de sa chambre.... Je n'ai pu la consoler en la librairie, je ne pourrai lui faire lecture de mon exemplaire des Lieues sous la mer, à vingt mille de profondeurs de nos chagrins respectifs, comme à autant de chez là où elle loge, sûrement prisonnière moins Proustienne !... , de même, finalement, j'en suis peiné pour elle, ...

- Otium cum Libertate, je lirai seul de mon côté, sur mon Crapaud-Casano(va)..., à la mode Cicéronienne..., et, quelque chose comme "liberté publique, chez soi, retiré du monde, et indépendant...", mais d'une tranquillité unie à la saine et sereine, calme liberté, au coin d'une chambre (ou d'ailleurs, parfois, pour moi, en position transaltlantique sur une fraîche pierre angulaire du Jardin de la Retraite Quimpérois, sous la pergola dudit exotique, en partie supérieure que je nomme Espace Zénithude de l'Abbatiale à ciel ouvert), là donc, goûter de cette seule richesse de l'écrivain-lecteur, en somme, via ce passage mémorisé de Salluste, en discours latinisé de Lepidus (Sall., Or. Lepidi, 25), oui donc bien aise : Otium cum Libertate... ! Excusez... La jeune fille pleurera, sans son Jules Verne choisi ! Qu'y pouvais-je mieux faire, gronder la mère ? Verbalement, ....tuer la mère, oh non, quand même.... Si ?... Mais qu'aurait fait et dit la libraire ?...

Cultive l'âtre de l'être intérieur

CAPAX DEI

et capable de déployer les forces

pour ... de L' obstacle

le passer / le passé (double re-père)

à lecture positive de "soi"

ARBRE NATURE

Le difficile est simple... Suffit de laisser s'élever la Joie en soi. Gloups.

Et, de relire l'éloge de feu Marcel Conche au sujet de ma Patience des Lointains ; revoir sa fine calligraphie, itou - qui remet en Joie.

Bien que, face à l'éloge, je suis souvent muet, quand je ne manque jamais d'arguments devant une acerbe critique, là, au sujet de ma "lointaine" publication, force vive.

(son amorce-ci : Votre beau livre Patience des Lointains, etc..."on y trouve tout le côté vivant de la vie, c'est cette vie que je trouve exprimée dans votre livre, évocation, rêve, espérance, promesse, ardeur, hésitation, tentative, audace, tout cela d'une qualité exceptionnelle, avec le talent d'un poète... ,/.. ...avec mes cordiaux sentiments , M.Conche)

Hue dada, hue ! Y'a da, de l'avant vital, hue...! Souffle de l'existence. L'attention, activée, nourricière... Hue !

Allez hue dada female feu mâle !