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18 octobre 2021 1 18 /10 /octobre /2021 09:48
TOPIC PETIT BOUDDHA DE BOUBAT

 

Nouveau jour de pluie.
Le vent descend avec les nuages gris.
Et sur les mers, ils dansent aussi...
Pendant qu'en d'autres pays
les nuages n'y sont pas.
Voyageuse est la vie
des nuages !
Bon, petit Bouddha de...Boubat, je vais dormir...du sommeil du Juste ! Sieste avant le soir ?..Pas raisonnable, donc, rien que d'écouter l'amer du monde rugir comme vague au creux de... ma strombe, coquillage oblong ramassé sur plage de Douarnenez, jadis, faisant dès lors aussi mon Bon petit Bouddha de Boubat,

 

Si on remanie le sommier du gouvernement
sans en changer les ressorts rouillés du pouvoir
Deux écueils non évités : isolement,
et folie...
Telle ministre de la culture flottante ne connaissant
ni l'art de la communication ni ses dossiers noirs
elle a été dégagée manu militari
façon Shakespearienne sous l'aveu de Racine de qui en jouit
Dès lors :
Le bonheur des méchants comme un torrent s'écoule
A relire Jean IV,8, je réapprends que "le parfait amour bannit la crainte", à se greffer sur une dimension spirituelle, que j'avais placée hier dans mon "Je t'aime".. adressé au Céleste qui nous emprisonne jamais dans une culpabilité ou une peur (souvent de s'abandonner pour et à l'autre, si inconnu)...car "si ton cœur te condamne, Dieu est plus grand que ton cœur" -
Oui, Quies, j'ai l'esprit d'apaisement, au seuil de cet Amour-là (comme dirait Duras), Quiétude des 'hésukhia-shanti-shalom'
- Quies !
La condition de tout Amour se vit dans le calme et la quiétude de la com-passion (sans s'effrayer ni s'apeurer de la souffrance de l'autre), elle est le contraire de ce mot mental "pitié"...
Miserere, miséri-corde (misère de mon cœur dans la souffrance d'autrui) - miserere-cordia !
Hésukhia ! A demeurer sensiblement humain, on ne garde ni ne se complaît dans la souffrance de l'autre, on l'admet, on la comprend, c'est tout... et, en silence ! Paisiblement, sagement, dans un calme intérieur qui dit plus que mille excuses...de culpabilité... Parfois, on apprend ainsi à mourir-à-soi-même, cette mort-là, plus difficile que toute autre dernière heure où il convient d'aller-vers soi, d'abandonner sa vie pour en connaître une dimension spirituelle bien plus riche que toutes nos projections défensives, d'autosatisfaction du moi plus que narcissique ! Ouverture du Je à ce que vit l'Autre, cœur ouvert à l'inconnu de la vie "autre" !
Quiconque ne sait garder son esprit calme et son cœur en quiétude ne sait vraiment pas aimer...entièrement (surtout face à un être en souffrance) ! Parait-il qu'en 2016... ce jour était "la journée mondiale de la misère", l'alarme donnée par les Évêques de France qui, eux, visiblement, ne cherchent ni gloriole ni gloire ni richesse ni pouvoir, mais s'interrogeant sur cette fraternité universelle absente de partout, mais moi je croyais que c'était à l'année, la paupérisation... Le Vivre ensemble, déjà si difficile entre voisins d'un même immeuble ! Alors, pensez donc, sur toute la surface de la terre !.. Quant aux politiques, mazette, ils ignorent vraisemblablement de leurs vocabulaires, ce nom-là : "pauvreté sociale", qu'est-ce que c'est, c'est pas dans notre monde, ça ?... On y parlerait plus que de "geler" quelques prix des matières de "première nécessité"...? Késaco, hého ! Késaco ?
Encerclée par le brouillard
la ville sans vent qui l'immobilise
entre brouille-arts et nulle part
La houle des mots se brise
autour des feuillaisons
Y-a-t-il brûloir des vents
autant feux blanchis du Temps
à dessein persécutés
Le ramasseur des songes en allé
parmi des lumières des pierres
Somptuosité
sous le soleil absent
Erre l’Éternité
ici là cependant
Laquelle lasse
revendique ce qui jamais ne passe -
 
 
 
 
 
TOPIC PETIT BOUDDHA DE BOUBAT
Glisse le long des vertèbres
le petit rhume automnal
La toux racle un mal perçu du monde
qu'on dit nouveau dans les quartiers funèbres
à l'orée de l'aurore abrupte
En forêt de Lanouée les cerfs bramant sont en rut
au seuil d'une aulnaie
Etre dans un lit frais
ou marcher sur la terre
Il s'ébruite un poème au reflet
à l'envers
de la nuit à la fin du jour levé
Le cri du hibou lâche sa plume
qui en a écrit le texte écaillé
sur la vitre embrumée du paysage
qui s'observe depuis l'étage-concierge
où je suis logé
Ville de Quimper où l'histoire apparaît
Dieu est mort
avec le dernier dinosaure ?
Ben non, y a encore
des oiseaux... derniers du nom...
La nature est bien réelle...crénom !
On y peut voir sa force naturelle, encore...
 
 
 
 
 
Ah bah dis-donc, t'as vu y'a le quartz rose, aujourd'hui, t'as vu ?
- Prodige, un peu de temps pour toute une vie d'homme
- En somme, ange terrestre à l'intérieur d'elle-même, cette vie ?
- Eh oui... Grandir sur la blessure d'abandon...
- Eh ben dis-donc...
- Il fait jeu, il fait jour, de bien belles choses, au fond...
- Eh oui... Très grande ouverture d'esprit en une vieille âme ancienne, qui aurait tout vu, tout vécu, qui connaît beaucoup de choses dans ce domaine spirituel, dans la dynamique d'évolution...
- Eh ben dis donc, chutttt, j'entends un bruit...
- Ah, ça, non, c'est ma choupie-chipie...mon chat...
- Eh ben dis donc, prémonition, mi-août ?...
- Eh ben oui... On voit plus beau qu'on ne peut voir, plus loin qu'ici proche...demain, A écouter l'ultime grive, le vol des choses file au loin... On y perçoit bien davantage que nul autre être humain ne le peut dans l'âtre de l'air...
- Eh ben dis donc...
- Cesse de nous dire "eh ben dis donc", enlève tes mains de tes narines...Tout là-haut en esprit il est un fou qui chante : il fait bon vivre sentir l'espoir...venir avant le soir du jour-ci...
- Eh ben dis....
- Ehoh hé !...Vois petit bouddha a son content d'y voir...
- Eh ..... ben...
- Mais euh !...
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