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14 avril 2017 5 14 /04 /avril /2017 14:30

SERENITE EXPLOSIVE DU NON-SOI

(carré blanc sur fond blanc)


D'après notre Chemin de Croix - Quel horizon choisir, quelle identité sculptée 

à l'intérieur de soi ? As-tu peur d'être toi, crains-tu donc d'être un autre ?

Absous-tu tous celles et ceux qui t'ont trahi, trompé, menti jusqu'ici ?

Devines-tu écrit au ciel le Chemin de ta destinée ?

Cul nu d'un Danae de MICHEL ANGE à moins que son David n'en dessine ton nu intégral 

en quelqu'autre péché originel dedans une lumineuse idée de couleur d'un ciel blanco

de Rothko ?

 

OUI.... Quelle autre déposition de nouvelle croix en toute autre Piétà ?

LA SYBILLE DE DELPHES est-elle contenue en monde d'ici-bas

(quand le monde est paisible) ou d'une déconstruction en temps-

de-guerre nôtre, reflet caméléonesque d'un autoportrait à violence

concentrée dans une surface sans ligne aucune, netteté linéaire

d'un à-plat ?

Mais, de quoi as-tu peur, si blanc de tremblements intérieurs ?

Il y eut pour l' Ecce Homo, "faux procès", passe l'éponge !

Sors indemne de ton monastère de fausses croyances.

Interroge-toi mieux, étudie mieux l'univers.

 

Etude d'une figure masculine-féminine au bras levé dirigé vers le

fond d'un Cosmos, vacuité de vide et de plein, solitude absolue,

extrémité d'une pensée qui ne (re)bute que sur la propre limite

du Créateur (en l'occurrence, ce peintre de l'absence d'image ?)

Oh L'objectivité ancienne d'un ensemble de sujets contenu en un

unique plan quadruple ou carré sur fond de rien : - est-ce tien ?

Oh Constellation d'une imitation de Nature immédiate sans parfum

autre que l'effluve des couleurs représentatives et représentées,

trois en une ou unique et même, est-ce là le vide ta vie ?

Bataille des Centaures concassée en ces granulés de blanc en

chair d'étoupe à cœur de soufre, aussi friable que fragile, autant

fragile que vulnérable : - ton vain combat ?

Les garzoni supposés à l'immodeste désir qui trouble le miracle

des corps qui combattent en nudité invisible, à faire disparaître

entièrement le divin derrière l'humain lui-même sans corps, passe encore  !

Mais, corrige la donnée de ce Je-vie-des hauts :

- N'appuie-pas sur "entrée", c'est l'aveu d'un rival, à plusieurs entités...

Afin d'exprimer la violence des traits en mouvements sur lignes statiques,

Perces-tu le Mystère de l'Absent ? "folie bestiale" Dantesque à la Michel-Ange,

dans la plus grosse embrouille de tous les temps artistiques (futile de l'utile) ; 

oui ! qui aime à venir voir au-delà de la surface blanche, derrière l'historique

de la toile de sa courte vie qui ne conte strictement rien que ce qui advient... ?

 

Ah donc, qui ça ?

Vous ? Toi ? Un autre que toi-même, qui aime à tenter le diable qui marche

avec le monde afin de mieux voir Dieu corriger cette affaire ?

A faire preuve constante de la Connaissance du Cosmos et du vide

humain (il n'est de réel et juste sujet que la "mort"...) : quoi et comment

aimer ?

Et, qui : en ces/ses attitudes blessantes, violentes et/ou insolites ?

Pinturicchio et Signorelli des primitifs, à Péragin, sont-ils ici dans

ton Markus Rosthkowitz choisi, lequel - dans sa jeunesse - ne fut

jamais mis en face d'une peinture ou d'un art particulier, si bien

qu'il ne fit qu'écrire (comme de quelqu'un qui ne cherche plus,

mais qui prend une épée, et c'est tout !

... pour aller, là, dans le monde des ombres et lumières siennes,

à raison de ne plus rien peindre, limite atteinte, à chercher des gens

d'hier - c'est plus simple -, en ces primitifs précités - c'est mieux être.

 

Vie de patachon dit de crève-la-faim, qui en fait la patache ?

Bien normal d'ailleurs, vu qu'il se soit déconnecté avant l'ère

de nos multiples écrans qui font tous écran à nous aveugler

sur toutes les formes d'art au naturel, jardin exotique et ruelles,

vie d'errants parmi les promeneurs et nomades plusieurs...

 

Et l'un, à ton pote de virée, pour jouer de la vie fade, si monotone :

attends-moi, Mailleul, ne bouge-pas, je suis derrière toi, âme sœur

- ah, c'est toi ?...Oui, attends-moi deux secondes... Viens Mailleul !

...Je suis derrière toi.... Je suis mort !...Viens, je vais chercher ces gens

d'hier, il y a un mec qui meurt, qui est donc-t-il ?...Tu y es presque, s'il

te plait... N'atteind encore le Paradis sans moi... Ce monde blanc

derrière le monde blanc...Ces peintures de Michel-Ange, toutes imitées

de la sculpture, aussi splendides que spacieuses, s'il te plait, attends-moi...

...Ah, oui... Viens voir les nouvelles "idées immortelles" , l'Œuvre au blanc

lui tient à cœur : qui n'aime rien derrière ? Perces-tu le Mystère de l'Absent ?

 

Ca c'est chaud dans l'essence des personnages, l'inconnu d'igaudi à Del Dongo,

ce personnage d'une Chartreuse de Parme...

S'incarner, c'est créer... Et, le reste aussi, d'emblée... Vis-tu ton identité ?

Un peu sans doute. T'es mort ? Moi suis aussi décharné que l' Ecce Homo

lors de son faux procès... Et, de tomber un moment. ..

Dans les pommes - du Paradis de Cézanne,

à tomber dans l'oubli des cavaliers et fantassins d'époque ancienne,

à sans fin re-chercher des effets enchanteurs dans les malheurs d'autrui !

De même, c'est pareil, à lever la tête au ciel, tel visiteur de la Sixtine !

A demander l'aide des anges et de l'Enseigneur, bien au-delà de toute voûte.

Visiteur de l'inconnu probable et de l'art du possible.

 

Il s'y plonge. Il s'y noie. Il s'y meurt, devant les larmes des formes, mosaïque

de couleurs... Autoportrait dans les reflets d'une onde bariolée ?

Tu n'aurais pas une épée ?...Non -     .. On vit dans les déserts d'un monde

de faussaires et menteurs blablateurs... Il ne me sert plus rien, ça, ... L'arc...

L'arc-en-ciel, non, tout est blanc désormais, page vierge sur laquelle écrire

une autre histoire de soi-même...

L'arc, attends-moi, je te dis, ah mince je suis dans les neiges, attends,

suis mort, carré blanc sur fond blanc...

Attends, je vais te les chercher, je vais te chercher tes épées, à commenter

çà à longueur d'heures, à commenter les Je-ux, à énerver les adultes

morts à eux-mêmes... (qui n'osent plus se regarder tels qu'ils sont "en vérité"

dans les yeux de leurs enfants qui les interrogent sur le Monde qu'ils leur laissent,

vastes champs de ruines, et tombeaux de ténèbres, et malsaines catacombes,

souterrains empuantés...

Et, tu refiles le papier, après... ?

C'est pour le BLOG DE SAINT-SONGE.... !

Ce déluge : l'âge de raison, c'est sept ans, il est temps d'y arriver, ah,

combien de temps on demande Le Silence ?... L'auteur n'a plus d'âge...

L'œuvre est terrible, d'un sang d'effroi, et, de sang-froid, la mémoire courte.

Restez chacun dans vos Je-ux.

Tenez vous à carreau sur fond blanc... Dans un désert de neige ou de sable.

Dévorantes pensées agiles, sauvages et arides, d'un symbolisme de primitif.

Où se trouve la source où se désaltérer, derrière ce carré blanc sur fond blanc ?

Une trombe de feu. Le vertige est grandiose.

Sublime d'un Dieu délirant qui se perd dans le rose

de la peau humaine qui se prend pour un "d i e u ".

L'ouragan souffle, d'un bout à l'autre du tableau

blanc.

Tout est craint. Le Divin crie. Il s'écrit. Page blanche

sur toile pure.

R I E N.

La mort crée le soleil subtil qui aveugle.

Un travers d'espaces hors temps.

Retour au Péché Originel après les Etudes d'après le Châtiment d'Haman

à la détrempe, retouchée à sec.

Les membres déchiquetés des corps démembrés

emportés à l'éponge mouillée du vinaigre Christique,

sang et eau de la Crucifixion ....

                                                      eX-trème !

 

Etude dernière d'après l'Adam de la scène de la Création,

nouveau style (au Café des Arts quimpérois) -

Au grouillement tumultueux des corps héroïques

combattant dans la neige compact :

New carré blanc sur fond blanc...

Impétueuse logique de l'imaginaire antique :

Beauté sauvage et pure.

Nulle part il ne s'est vu pareille force bestiale

d'avec le Divin, Est-ce mystique ?

Elan de l'âme

au chant du corps blanc de peur de mourir

sur le ..Chant du Peindre L'écrire du Jour

sous un ciel délavé ... ?

Olympienne poitrine gonflée d'une parturiente ?

Qui offre tout son lait à boire au nourrisson qui le

refuse ?

Reins soulevés d'un doigt dans le fion, flancs

énormes à l'entraille remuée de désir félon ?

Le pesant des lourdes nudités brûlées au fer

blanc d'une pan-sexualité in- montrable ?

Création d'Adam.

Création des Astres.

Désastre ou enchantement ?

Un des quatre noms qui entourent le prophète Eole,

souffle de vie, vent de Jérémie.

Qui médite, œil vers le bas, main dans dans sa barbe

blanche, à l'arc des doigts repliés vers soi,

arc qui soulève le nez pour ne plus sentir la

vie humaine en peinture !  

Livide LIBICA !

C'est le rêve d'un Titan, Moise tout en marbre blanc !

Carré. Sur fond de socle au détail du tombeau de Jules II

Histoire du monde : Esclave rebelle (re - belle nudité lascive !)

Tête de femme idéale de trois-quarts, vue de profil, et par-dessus

le Temps qui file (reste six minutes, cinq...

Ô Pour l'âme orientée vers

le DIVIN AMOUR !

- à mort du corps, à perdition de l'âme !


 

 

  Jugement DERNIER ?

- tète de damné  châtiment de TITAN ?

Travailler, de quelque façon que ce soit; En sorte de t'attacher

le pinceau du temps au pied, à faire l'aveu : le tableau est fait,

j'ai plus envie de jouer !... Vivons L' Amour !

 

SERENITE EXPLOSIVE

 

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