L'heure finale est écrite Out-Ys (non prescrite), rimant Rimbaud !

Chez l' O.R.L.... Une dame reconnut ma voix, non mon visage.

Il y a des mémoires auditives, comme des visuelles. Elle me prit pour un semblable de semblant d'un Rimbaud tel quel, à ma grande innocence dedans ma souffrance d'acouphénie.

- Je suis venu entendre le .... silence, sur terre, ma dame...

- Oh gagner les possibles lointains des grands cieux du matin, suite à la nuit profonde où vivre une Poésie du Tout-Monde en quiétude ! J'écrivais des silences, et fixais des vertiges ...

- Oui, dame !.. Vous connaissez "l'adolescent que je fus" ?...Quelle mémoire d'avant-vie stipulerait celle de l'Heure de fin, écrite, non prescrite par un O.R.L, ou autre chirurgien ?

- Petit,...Tu vas virer trois heures, si tu braves les "interdits" du monde bien sauvagement bête et frileux... me susurre pour vous un écho lointain dans les azurs sfumato...aux lèvres des yeux de ce Turner, là, voyez, sur le mur du fond de la salle d'attente, oh oui da... Ne pas commenter l' Image ! Contemplez, seulement, et rêvez, contemplez et rêvez,... Suspendez l'espace et le temps de l'exil à l'horizon lointain de ce que vous voyez, l'inaudible devient audible à vos ouïes, petit monsieur, la Vie arrive à sa fin...., qui nous saisit dans un grand silence d'étoiles fusant, mystiques sauvages.

L'Artiste se détache de toute technologie, non le politicien. C'est bouleversant, rien n'y est à comprendre, c'est effarant, pour tout dormeur du val, à sept ans ou dix-sept si peu sérieux, dos en rond comme une sphère puérile et profondément sensible... ö Virginité des sens de nos petites cervelles emplies d'essaims d'oublis bourdonnants, abeilles bruissantes au tout mystère (nul ne sait d'où ça vient, ces acouphènes-là comme des voix de femme, devotio - les maudites !)

Lui, le Poète, il se pose, il révèle, il expose, toujours lumineux dans les cieux ténébreux, quand le second n'arrête pas de s'aveugler lui-même en nous crevant les yeux, jusqu'à nous égarer encastrés dans nos quatrains réduits à aucun hexamètre sur l'hexagone démantelé, enclin à recevoir les migrants, graveurs d'exils. Nous sommes en contradiction humaine dépourvue d'inspiration, si tant est qu'on tue "le poète" en soi-même !

Ô Les Vilains Bonhommes ö Nobles dérisoires qui passent de vie à trépas sans postérité d'amour !

Ö Les chers insoucieux Rimbaldiens dans les tohu-bohu si triomphants, les rouleurs des rouleaux de la nuit si profonde à couleur de satin, ô, Le ciel des astres dessus nos désastres paissants, plus amers que nos chers amours, ô... Ö Cher au-delà des fonds et formes si peu spirituels de nos habitus sans "images"....

Ô Passants pâlissants au seuil de l'Apaisement, clé de voûte des métaphores des phases de métamorphoses, houle, ô, chère houle des voix visionnaires éjectées d'un "bateau"-Livre... Que n'entends-je plus ?.. Le ciel est soudain rose, là-bas, sur la ligne des mers survolée des corbeaux parmi les criardes, mouettes & sternes, goélands...

Dis, nuit, ô, dis : - Qui nous disperse entre les Humains, Némésis Hubris ?

Les phalliques falots n'ont aucune lumière intérieure pour voir plus loin que les "illuminations" mentales ! ~~ Petit monsieur, faites prévaloir votre sens critique au détriment de votre imagination... !

~~ Ulysses Deriding Polyphemus, ô nous sommes l'Univers étoilé, donc Personne, rien qu'être l'ensemble harmonique, dansant nu sous les étoiles, allant tout nu sur la route des exils océaniques, et ne répondant à ce "qui suis-je" qu'en mouvance immortelle au flot des sangs incandescents, toute "alchimie du Verbe", du côté des déserts ténébreux à phrase biblique, Out-Ys ! Qui descend, vers nous, qui vient, qui descend ?

~~ Un morceau donné à un affamé vaut un paquet donné à celui qui n'a plus faim (proverbe vietnamien)

Ulysse se moquant de Polyphème ou Ulysse bravant Polyphème,1829 par William Turner