On (se) corrige à n'en jamais finir d'écrire, de crier : je ne veux pas finir...ni mettre un point final à ce qui ne se peut jamais finir pour de vrai, pour de bon, pour ...sombrer dans l'ombre éternelle d'une profonde nuit sans étoiles. Serions-nous en dissolution totale qu'il conviendrait à renaître quelque part, non ?.. On se replacerait ainsi dans une autre vie d'indéfinis désirs, non ?.. On se maintiendrait en des formes irrésolues... Pensées, Emotions, ça n'est que ça une vie, un corps-de-pulsions qui nous place(nt) hors de soi tout en rentrant en soi, comme de revenir en notre "chez soi", un logis quelconque à moins qu'une maison avec jacuzzi ?
Quel est bien alors ce "moi"-écrivain dans un corps de l'homme-poète qui dessinerait aussi ce qui n'advient en mots/maux réels ?
Il faut un gant de crin après un bon sauna afin d'enlever au mieux les vieilles peaux usées, inutiles et peu sûres.
Proust avoue : "Laissons se désagréger notre corps, puisque chaque nouvelle parcelle qui s'en détache vient, cette fois lumineuse et lisible, pour compléter [la connaissance spirituelle], au prix de souffrances dont d'autres plus doués n'ont plus besoin, pour la rendre plus solide au fur et à mesure que les émotions effritent notre vie, s'ajouter à notre œuvre"...
Reproduction d'Annibale Carrache (1560/1609) / La Pêche (1585-1588) / La Renaissance italienne [pendant à la Chasse, donnés à Louis XIV par le prince Camillo Panfili, en 1665 - figure à l'inventaire Le Brun, en 1683]
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